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10 - 24

Chronologie du Continent

Inquisition du Culte des Douze, renouvellement du Calendrier et début des nuits de l'ombre.

Durant cette période, le culte des Douze fait état de divinités païennes allant à l'encontre des valeurs des véritables douze dieux du panthéon, la redécouverte de la sphère de vie et de multiples théories sur sa disparition rendent les cultes païens comme particulièrement mal vus, dont les supposées traditions iraient à l'encontre des valeurs morales véhiculées par les Douze.

Si, depuis le Royaume des Forêts, le Culte des Douze est interdit, à l'époque ils renversèrent la plupart des cultes présents sur Vesperae dès l'an 10 ap. T.C. en entamant une traque aux hérétiques païens. En parallèle, ils offrirent la chance aux païens de pouvoir se convertir aux véritables dieux au sein du Temple de Sarosa.

La Nuit de Lumière, menée par l'Inquisition du Culte des Douze le 31 yuyio 24 est le point culminant du changement religieux qui frappera le Continent pour retrouver le panthéon que nous connaissons aujourd'hui.

   

Extrait des écrits d’Adrasthe dans l’Encyclopédie des pratiques historiques

« Le culte des douze est à ce jour l’un des plus importants, comme il convient pour le panthéon divin principal. Cela fait directement trait aux différents événements qui suivirent la découverte de la sphère de vie. En l’an sept après les temps communs, s’est établi un culte autour de Danava considéré comme le plus extrémiste, encore à ce jour, de l’ensemble des Temples. L’ère démoniaque, malgré son ancienneté était encore bien présente dans les esprits des habitants de Vesperae et de nombreuses voies ont émergé, prônant qu’il était punition divine pour avoir perdu la foi.


En ces temps lointains, il était commun d’avoir des cultes païens responsables de multiples traditions disséminées sur l’ensemble du continent. Aussi, l’apparition de ce culte, renforcé par la présence de la sphère de vie, entamera une lente conversion des peuples vers la vénération des douze et destinée à leur faire perdre foi en des idoles. D’abord, lente, cette conversion prendra de l’ampleur en l’an 24 des temps communs avec le changement de calendrier pour en venir à celui que nous connaissons aujourd’hui.  Pour les cultes païens, qui connurent leur apogée avant la découverte de la sphère de vie, le calendrier se basait sur les lunes et les saisons, aussi changeait-il chaque année et celles-ci débutaient dans ce que nous estimons être le mois d’amoria, lors de la pleine lune de Davos.


En l’an 10, est apparue la première notion de l’Inquisition menée par le Culte des Douze, qui se rendra auprès des différents clans pour brûler les idoles, poussant de nombreuses migrations vers Sarosa de repentis désirant ne plus être traqués par le Culte des Douze, à ce jour interdit.


Peu à peu, les idoles ne suffiront plus et quatorze ans plus tard, le massacre d’un village vénérant des entités païennes, provoquera le changement de calendrier et sera nommée la Nuit de Lumière pour saluer le retour des douze et la fin de l’obscurantisme. »



Extrait de la lettre de Rani Drahma à son époux en conversion au Temple de Sarosa, datée du 8 grimstel 14, présent dans l’ouvrage sur le Royaume des Forêts, écrit par Rhye’sand

« […] Nous ne sommes pas parvenus à partir suffisamment loin, je crois que certains d’entre eux sont sur notre trace. Il faut dire que notre petite Jakuma est très affaiblie, à cause de la maladie. Je pense que c’est notre Déesse qui nous guide mais je crois que nous n’arriverons pas jusqu’au bout. Je t’avais promis que je refuserai de bercer dans ce genre d’actes mais je crois que nous devons vénérer Perséphone. Elle seule pourra nous protéger de leurs infâmies sous prétexte de leur foi. Nous te retrouverons, dans ce monde ou le suivant, je laisserai nos filles aux Legrand, puissent-ils les protéger et ne jamais les laisser oublier nos dieux. […] »



Les derniers mots de Jakuma, lors de la Nuit de Lumière, avant que le feu ne l’étouffe, relatés dans l’ouvrage interdit pour hérésie écrit par Heïa Shanley.

« Je ne vous souhaite nulle malédiction, nulle affliction. J’en implore à Thulathi, à Neth et à Perséphone de se pencher sur nous en cette nuit, sur vous et vos cœurs pétrifiés par la haine et la peur. Puissent-elles vous voir et entendre ce que vous dites. Et nous offrons nos âmes à Perséphone, nous offrons notre amour à la mère, nos pensées à la sage et nos espoirs à Neth. Que la guerrière se lève et vienne rappeler à tout jamais ce que nous étions ; que vos actes ne soient jamais oubliés. » 

 

Extrait de la théorie de la double Trinité, par Amaryllis de Trencavel, ouvrage daté de 1227, première apparition en 1254.

  « Notre monde est composé de différentes couches naturelles qui s’imbriquent les unes aux autres et s’influencent mutuellement. L’une d’entre elles se nomme l’au-delà, un espace réduit dans lequel les âmes attendent le guide ou résident celles qui refusent de le suivre. Ce monde s’ancre par les prémices du nôtre, des êtres dont la volonté les retiendrait et les effacerait aux yeux du guide durant un temps donné.


Il existe également une période durant laquelle les dieux bénéfiques seraient affaiblis, favorisant la magie noire et tout particulièrement la nécromancie. Vous entendrez sans doute que c’est le jour où le peuple drow fut sacrifié afin de lui donner naissance, mais une autre théorie nommée celle de la double Trinité décrit autre chose. Le sacrifice de nombreuses personnes, immolées vivantes au cours de cette nuit aurait lancé un sort, destiné à rappeler leur sacrifice.


Depuis, le mal infligé se rappelle au monde des vivants et l’on présume que ces personnes viendraient hanter le monde, leur présence étant particulièrement forte dans la forêt des ombres. Trois d’entre elles sont particulièrement puissantes, bien que cela varie et que l’on en dénombre de temps à autres six. A cet instant, certains rituels autres que de magie noire sont également renforcés, ceux qui en appellent aux ancêtres et ces entités peuvent aider à les contacter. L’équilibre du monde est fait de ténèbres et de lumière, en cela, l’on ne doit jamais oublier que l’un n’est pas plus à proscrire que l’autre mais qu’il faut savoir tirer parti de l’ensemble pour comprendre au mieux le mana, une énergie bien plus sauvage et plus puissante durant la nuit de l’ombre, que ce soit grâce ou à cause de la Trinité ou du sacrifice de Vanilius lui-même. »

BG écrit par Kelora.

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