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Comment donner vie à un personnage ?

Dernière mise à jour : 1 déc. 2023

Comment donner vie à mon personnage ? Comment le rendre intéressant aux yeux des autres ? De quelle manière stimuler de l'interaction entre lui et son entourage ?Autant de questions que l'on peut se poser, en tout cas, moi je me les suis posées. Le plus souvent en faisant le bilan desdits personnages. Il y aura au centre de cet article, trois de mes personnages qui ont, à leur manière, échoué dans le RP. Par échoué, j'entends qu'ils n'ont stimulé d'intérêt chez peu ou pas d'autres personnages, ou que la mayonnaise n'a pas pris. Si vous n'avez jamais RP, déjà merci de lire tout ceci, je vais expliciter un peu ma vision des choses, si vous avez déjà RP je pense que vous comprendrez très bien ce que je veux dire. Le Roleplay se base sur une chose aussi simple que l'interaction, bonne ou mauvaise, de l'histoire d'amour à celle de haine, en passant par tout ce que des personnages peuvent éprouver les uns pour les autres. C'est au contact d'autres individus que vos personnages vont évoluer, bien sûr vous pourrez au travers de textes leur faire vivre de formidables aventures (certains ont même fait des sites, pour leurs personnages), mais si vous recherchez le RP, cela ne sera jamais pleinement satisft.


Aussi, comment deux personnes qui ne se connaissent pas peuvent se rencontrer, se

saluer, nouer des liens, s'apprécier et se détester ? Déjà, si je n'irais pas dire "Booonjour !" à un inconnu dans la rue, dans le RP la plupart de mes personnages le feront, ou ils s'arrêteront pour observer ce potentiel interlocuteur, ou ils tenteront de l'agresser, en résumé ils ne réagiront pas comme moi je réagirais puisqu'il faut bien cette précieuse interaction pour les faire vivre. Il y a donc le premier pas qui a été fait. Un contact occulaire, quelques mots échangés, une discussion sur la pluie et le beau temps et voilà. J'ai l'impression que ça n'ira pas plus loin. Je ressaie, parce que parfois deux personnages ne match pas, et j'ai beau essayer, encore et encore.. et encore. Non, définitivement, la sauce ne prend pas. Il reste bloqué à cette étape. Et j'ai l'impression d'avoir raté. On a le choix entre plusieurs réactions, je vais en citer 3 :



a- Pleurer toutes les larmes de notre corps et se sentir victime d'un complot. Déjà testé, ça ne change rien.







b- Accuser les autres de ne pas s'intéresser à notre personnage.


Oui, mais pourquoi est-ce qu'ils ne s'y intéressent pas ?





c- Diagnostiquer la cause du problème et la corriger puis rebondir. Nous y sommes. Cet article est une sorte de résumé des différentes réflexions (et états d'esprits) que j'ai pu traverser et leur bilan.

De l'intérêt.

Il faut savoir une chose, j'ai toujours tâché de créer de l'interaction, la plupart des personnages que je joue souvent sont ultra-excentriques et très enclins à aller chercher du côté des autres. Pas que je le sois, personnellement, je suis plutôt réservée et j'initie peu le contact, mais ça a été ma manière de corriger ce problème-là. Parfois à raison, mais le plus souvent à tort. Je conditionnais mes personnages pour qu'ils aillent vers les autres au lieu de les créer pour ce qu'ils étaient. Trois personnages ont été la source de ce changement de comportement :

  • Aaliyah, une jeune femme voleuse, ayant subi de très nombreux traumatismes.

  • Sherydan, une femme ayant été conditionnée pour obéir à des ordres dans une pègre locale.

  • Et enfin... Lulielle. Mon personnage favori du RP qui était complètement inapte dans celui-ci. J'ai écrit pour le premier ce que je considérais jusqu'à récemment comme mon meilleur texte, pour le second je l'ai très peu joué, et enfin pour le dernier j'ai écrit, beaucoup et il a vécu énormément de choses.


Les trois étaient peu loquaces, ils n'aimaient pas vraiment parler et ne cherchaient pas à s'ouvrir aux autres, c'est ce que j'ai diagnostiqué comme étant le problème. Nous en sommes à la proposition b du développement, j'ai commencé à en vouloir un peu aux autres, pas de manière ouverte ou franche, mais j'avais cette étrange sensation que si je ne faisais pas un personnage survolté capable de papillonner de personne en personne, le RP était ennuyeux.


Je n'aurais pas pu me tromper davantage, la problématique n'était pas les autres, mais bien ma manière d'aborder un personnage silencieux, peu enclin à la discussion. Comme dit précédemment, je l'ai réglé avec des personnages très hauts en couleur, je pourrais citer Anastasia, une femme qui brûlait la vie par les deux bouts et qui avait une rage de vivre, de tout expérimenter, parce que son destin était la vengeance puis sa propre mort. Elle ne s'imaginait pas vivre cinq ans, alors elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour profiter de la vie, selon elle. Rajoutez à cela une pincée de corruption de son âme à cause de la magie noire qu'elle faisait et vous avez un personnage complètement timbré mais qui a le mérite de ne laisser personne neutre autour d'elle. Agaçante, imbuvable et il faut croire, attachante à sa manière. Et j'ai diagnostiqué ce problème en disant que les personnages peu loquaces n'avaient pas leur place dans le RP que j'aimais. J'ai omis tous les autres personnages qui n'avaient pas ce trait de caractère et qui pourtant étaient très bien intégrés. Je citerai Missandei, une bâtarde drow, Paladin de Narthe, qui aimait bien discuter mais n'était pas aussi hyperactive que la première, Hylis une louve qui, de ses traumatismes, avait réussi à garder espoir... Alors, quel est le problème ?


Le problème est la curiosité d'un personnage. Il peut ne pas être très sociable, il peut ne pas être très avenant, mais si quelqu'un lui pose une question, plutôt que d'y répondre d'un "oui" laconique, il a le droit de poser une autre question. Le seul moyen de faire en sorte que les gens s'intéressent à votre personnage, c'est de vous y intéresser vous-même. La problématique de Sherydan, d'Aaliyah et de Lulielle n'était pas leur silence, mais le fait qu'ils étaient trop (ou moi, n'est-ce pas) centrés sur eux mêmes. Ils n'ouvraient pas les yeux sur leur entourage et ne cherchaient pas à s'intéresser à ceux des autres, à cette idée, d'accepter que le tort reposait entièrement sur mes épaules, j'aurais vraiment mal pris. On ne va pas se mentir.

Mais ce n'est pas l'unique problème. Je n'ai pas de personnages en tête que je puisse citer dans cet exemple, tout du moins, pas de personnages que je puisse dire "voyez, son symptôme c'est ça", mais j'ai une myriade de personnages qui ont eu ce tort partiellement.

Des anecdotes.

Nous y sommes, votre personnage pose un millier de questions - au moins - aux autres. Il y a une étincelle qui s'est créée, quelque chose semble s'attiser...

Et finalement retombe. Votre personnage connaît l'existence entière des autres, mais ça ne change rien, il manque quelque chose pour devenir plus qu'un allié : un ami. Quand on se raconte leur histoire, il ne faut pas oublier qu'on résume des années de vie en quelques phrases, ou quelques dates selon les profils. Le plus souvent, on a un concept en tête quand on le fait, Lulielle était une chasseuse de démons. Son existence tournait autour de cette chasse, car lorsque je l'ai créée je me suis inspirée d'un livre et j'aimais la dynamique d'avoir un personnage extrêmiste. Archétype du chasseur peu bavard et mystérieux, je faisais tout tourner autour de ça. Une anecdote ? Ce vampire qu'elle a chassé. Une amitié ? La personne qui lui a tout enseigné... L'histoire n'était pas mauvaise, mais le personnage sonnait creux. Ma première erreur était qu'elle avait beau les chasser, il n'y a pas que ça dans la vie. Le boulanger n'a pas que les miches en tête, le voleur ne pense pas qu'à dérober, etc. Vous voulez rendre un personnage intéressant ? Rendez-le crédible. Voyez, moi, bon. On pourrait croire qu'il n'y a que SO dans ma vie (par SO entendez le RP et le lore), mais je suis également fascinée par les sciences, la musique, les pathologies mentales, les animaux, bla, bla, bla.

On ne se résume pas qu'à un concept, pas qu'à une donnée. On a divers centres d'intérêts, des choses qui nous intriguent ou qui nous rebutent, sans que ça n'ait rien à voir avec la voie que l'on suit. Dans le précédent article de blog, je présentais alors une fiche avec des peurs, des espoirs, etc. Faites l'effort, quand vous les remplissez d'en mettre au moins un qui n'a rien à voir avec le concept de base. Si vous faites un Paladin de Brastos, un élément qui n'a rien à voir avec le jeu, l'art, les festivités ou la boisson. Si vous faites un génie du mal, un élément qui n'a rien à voir avec son alignement. Forcez votre personnage à sortir autre chose que son archétype, sortez-lui des tripes un passe-temps.

Après, ça peut être l'archétype de votre personnage, de n'être que focalisé sur une chose, mais cette absence a une conséquence : il doit avoir un manque. Lulielle est aujourd'hui pas extrêmement cultivée, elle aime également chasser des animaux, elle ne lit pas très bien, et a finalement peu d'esprit critique. Amputer un personnage de quelque chose n'est pas interdit - loin de là, mais questionnez-vous sur les conséquences que ça aurait pu avoir sur vous de vivre ce qu'il a vécu. Faites l'état de votre personnalité et l'influence qu'a pu avoir le jeu, la lecture, la vie en société, etc. Il est normal d'avoir plusieurs centres d'intérêts, plus vous aurez un personnage ultra spécialisé, plus il aura de lacunes autres. L'exemple type c'est le mage, j'ai volontairement rendu l'acquisition de pouvoir très longue et fastidieuse. Déjà, parce qu'on ne va pas se mentir, c'est cheaté. Et ensuite parce qu'il y avait cette pathologie dans le RP des Graaaands mages... Qui n'utilisaient qu'un seul sort.

- JE SUIS PYROMANCIEN DEPUIS 185 ans ! *jette une boule de feu*

A quoi bon faire autant d'études pour avoir si peu de diversité de sorts ? En plus de le rallonger, j'ai parlé de 14 heures par jour pour devenir expert, à hauteur de 15 ans.

Vous allez me dire "mais c'est quoi le rapport avec le personnage ?", le rapport est qu'un mage tout le monde le rendra chétif, avec une faible constitution, parce qu'il a que ça dans sa vie. Il souffre réellement d'un désavantage physique, tout le monde est d'accord avec ça. Et le désavantage en termes de psyché ? Je passe personnellement 7H au travail, j'en ai marre après, je veux changer de tâche. Imaginez durant 15 ans, chaque jour de sa vie à faire la même chose, quel rapport a-t-il désormais, selon vous, avec la magie ? Toutes les réponses sont bonnes, l'objectif est de se poser la question.

Une fois avoir retourné la mentalité, la vie, et l'existence de votre personnage, vous avez une idée de ce qu'il a vécu. Votre mage s'échappait-il tard dans la nuit pour aller profiter de la vie ? Si oui, a-t-il été arrêté ? Voilà une anecdote. Imaginez la situation, rendez-la crédible. Les anecdotes sont le sel de ce que votre personnage va raconter ou à contrario, ne pas dire. Il y a autant d'importance dans ce qu'il accepte de raconter que dans ce qu'il refuse. Deuxième cas, et petit aparté : si votre personnage se refuse à dire quelque chose, c'est probablement que ça le touche d'une manière ou d'une autre, si ça le touche ou que c'est sensible... Ça a une conséquence.


Exemple : mettons le mage que nous avions, son père était un noble (parce qu'il faut bien payer l'école)... Non mieux ; un bourgeois, on s'affranchit des titres de noblesse. Et alors qu'il faisait ses études, le commerce de son père a commencé à battre de l'aile, à cause de l'anxiété que ça entraînait, le paternel a décidé de se mettre à boire. Il est devenu alcoolique. Là, votre personnage peut ne pas vouloir en parler, par exemple. Mais quelle conséquence est-ce que ça a sur lui ? Déteste-t-il l'alcool ? Culpabilise-t-il quand il en boit ? Méprise-t-il les gens qui en boivent ? Ou peut-être en a-t-il peur ? Tout ça doit se traduire dans son comportement. Votre personnage ne veut rien révéler à son sujet, mais ouvrez la porte aux autres pour le comprendre.

S'il ne dit rien, montrez.

Et à partir de là, vous avez également de nombreuses anecdotes, son père alcoolique était-il plutôt violent ? Consommait-il que de l'alcool ? Un événement peut illustrer chaque aspect de tout ceci. Et sa mère ? Imaginez une scène entre les trois, écrivez-le (ça fait des publications sur le forum RP de SO) ou ne le faites pas. Tout ce qui importe c'est que des anecdotes étoffent son histoire, elles seront responsables d'une influence sur ses réactions, elles attireront l'attention et rendront curieux les autres. Ce sont des exemples, tout constitue une anecdote suffisante puisqu'une anecdote n'a pas besoin d'être majeure, elle n'a pas besoin d'être importante. C'est en poussant le réalisme de votre personnage, sa crédibilité et sa cohérence que vous passerez d'un personnage... Anecdotique à un excellent personnage.

Des objectifs

Je l'ai déjà évoqué dans l'article "Créer un personnage", mais mieux vaut deux fois qu'une, n'est-ce pas ? D'autant plus quand c'est un sujet aussi vaste. Les objectifs, de ce que j'ai pu entendre, avec les peurs et les espoirs, sont ce qui pose le plus problème aux gens qui ont affronté la fiche de création de personnage. Pourquoi est-ce que donner un objectif à un personnage peut poser tant problème ? Les espoirs et les peurs sont exactement de la même trempe. Cela nécessite de faire l'exact opposé de la création du background (BG). Le BG établit ce qu'il s'est passé, point par point, on estime son existence et sa vie dans la lignée d'un concept, on ne va plus voir le personnage mais ce que nous aimerions qu'il soit. On bâtit alors l'architecture sur laquelle reposera l'idée que nous avons. Une fois cette idée atteinte, comment savoir vers quoi il évoluera ? A-t-on seulement envie qu'il évolue après tout ça ? En ça, faire des personnages simples règle entièrement la question, ils sont des archétypes, pas difficile d'imaginer que l'homme à la rue veut un toit, n'est-ce pas ? Mais qu'en est-il des plus compliqués ? De ceux que l'on voulait être de telle ou telle manière ? Ou même de ces personnages simples qui se complexifient jusqu'à devenir autres. Il y a, dans les objectifs toute la psychologie du personnage, toute sa perception du monde et tout le conditionnement de ses interactions. Pas de pression, n'est-ce pas ? Ne lui donnez pas l'objectif bateau qui vous vient en tête en premier, faites davantage, il mérite toute votre considération. Vous avez fait le passé, avec son histoire. Vous avez fait le présent, avec son tempérament. Faites-le futur. Je vais vous proposer quelques outils ou des astuces que j'utilise pour lui trouver un but principal :


- Qui peut le plus, peut le moins : prenez votre concept, faites-le aboutir jusqu'à son terme logique, puis faites un retour en arrière. Ne le faites PAS aboutir. Ne le faites pas être au terme de ce que vous voudriez qu'il soit. Obligez-le à galérer pour l'obtenir. Vous voulez qu'il soit un mage puissant ? Baissez d'un niveau. Il aura son objectif, un objectif que vous voudrez également accomplir. Je les entends déjà - probablement parce que j'ai une dizaine de personnages qui se moquent de ce que je viens de dire : oui mais il sera moins puissant ! / moins intéressant ! / moins abouti ! C'est vrai. Pas besoin de le faire reculer jusqu'à ce qu'il soit un enfant pour autant, mais donnez-lui un objectif à court terme. De cette manière, son expérience en jeu sera plus significative que s'il arrivait en ayant déjà tout.



- But lointain... Mais un peu plus tangible.

Vous avez donc choisi de faire un prêtre ou un paladin, un grand gentil, un grand méchant, un voleur, etc, etc. Spontanément le but ce serait : lutter contre les méchants, vaincre les gentils, tout dérober, etc. Ces objectifs n'ont rien de tangible, ils n'ont rien de précis, ils ne peuvent être réussis. Un but qui ne peut être réussi donne une ligne de conduite à votre personnage, mais ça ne lui apporte rien d'autre, aucune impulsion.

Plutôt que de lutter contre les méchants, dans ce cadre-là, donnez lui envie de lutter contre ce méchant précis. Cet autre joueur, c'est de l'interaction et l'adversité fera évoluer votre personnage.

Par exemple, je jouais Daredjan Shanley - alchimiste de son état - dont le but principal était de faire évoluer la science.

Elle avait, grâce à cet objectif là, différents autres objectifs : découvrir le secret de l'immortalité, trouver le moyen de créer des sociopathes (un personnage a-do-ra-ble), et en parallèle cultiver l'hérétisme puisqu'elle considérait que les dieux étaient des farces. Tout ceci lui permettait d'être versatile et dynamique.

Daredjan, comme de nombreux autres personnages, avait un but lointain peu tangible (devenir une alchimiste de renom), mais pour y arriver, j'ai semé sur son chemin des petits succès à accomplir.


- Un objectif c'est bien, deux objectifs c'est mieux, trois objectifs c'est fabuleux...

La suite naturelle du précédent exemple, le nombre d'objectifs que l'on consent à donner à notre personnage, vous allez me dire : j'ai déjà du mal avec un, alors avec plusieurs ?!

Je fonctionne personnellement avec des petites cases mentalement, j'adore mettre des catégories sur à peu près tout ce qui peut exister, la méthode que j'utilise n'est peut-être pas celle qui convient à tous, mais le principe est de ne pas se cantonner à un objectif.


A/ Carrière

Votre personnage a un métier (en tout cas, j'espère pour lui), quel est son objectif principal dans ce métier ? Vous l'avez...? Bien, quelles sont les étapes pour y accéder désormais ? Définissez-en trois, je vais prendre l'exemple d'Elena (Elena était une professeure de magie à l'école de Trigorn, elle y enseignait l'aéromancie) : elle souhaiterait devenir directrice, trois objectifs secondaires : récupérer un artefact de valeur pour le compte de l'école, devenir professeure de l'histoire de la magie, créer un nouveau sort. Ces objectifs permettront à Elena de se rapprocher de son objectif ultime, je peux aller prendre l'artefact à un joueur, je peux la faire mener des recherches sur l'histoire de la magie, et pour créer un nouveau sort elle peut le rater et manquer de raser l'auberge.


B/ Sociabilité.

Ce qui est bien, c'est que vous pouvez être franc avec vous-même, Elena a été très seule dans sa vie. Demi-elfe, son véritable prénom est Eolowiothiel (toujours plus simple), sa mère était une elfe devenue elfe noire qui a donc été très absente, son père est mort puisqu'elle dépassait les 100 ans. En résumé, cette solitude est une chose qu'elle déteste. Elle aimerait avoir des personnes de confiance autour d'elle, et là très simplement : Elena rêverait d'être reconnue parmi ses pairs et avoir un cercle de confiance, voire même une personne à aimer et à qui tout révéler.

Si votre personnage cherche à se faire des amis, ça simplifie beaucoup de choses dans les interactions.

But principal : se faire un cercle de confiance. Objectifs secondaires : rencontrer de nouvelles personnes, jouir d'une bonne réputation grâce à de bonnes actions, trouver des alliés dans ses missions.


C/ Compétences (combat, magie, poterie, etc.)

Elena est une mage, elle pourrait être aussi bien une combattante, qu'une espionne, ou ce que vous voulez. Elle doit également chercher à s'améliorer. En l'occurrence, sa spécialité c'est l'aéromancie (bien qu'elle ne s'explique pas tous les vents qu'elle s'est pris, ah.. ahah - nous arrivons à la fin de l'article, rassurez-vous), on va retomber un peu du côté carrière mais rien de bien dramatique.

But principal : maîtriser l'aéromancie sur le bout des doigts, objectifs secondaires : inventer un nouveau sort... Et vous vous souvenez de ma recommandation précédemment ? De ne pas faire un personnage abouti à 100% ? Dans le domaine magique, je suis pratiquement incapable de faire quoique ce soit puisqu'elle a déjà tous les niveaux de maîtrise imaginables. Néanmoins, elle a des peurs, celle de ne plus s'appartenir, d'être dévorée par le pouvoir tout comme son ancien maître. Si vous n'arrivez pas à sortir d'objectifs, je suppose qu'au moins en tirer une peur est bien suffisant.

Je suis quelque peu psychosée, j'ai pour ce personnage créé une liste de 100 sorts dans le domaine de la magie du vent, inventer un nouveau sort est, de fait, autant une épreuve pour elle que pour moi.


D/ Divers

Alors là, c'est le fourre-tout des objectifs, de la blague en passant par le sérieux, vous pouvez y mettre tous les secondaires ou principaux que vous voulez.

Un objectif qu'elle s'était fixée, et que je m'étais fixée était d'écrire dans un journal tout ce qu'elle vivait. Il y avait également le fait qu'elle protégeait le monde des catastrophes naturelles liées aux tempêtes avec le groupe dont elle faisait partie : les gardiens des éléments.

Elle protégeait également TOUS les taverniers qu'elle rencontrait et qui entrait dans LCDTSDAI. (Le Comité des Taverners Subissant Des Attaques Incessantes), ce qui faisait que dès qu'un tavernier était attaqué, ou une taverne, je la sortais qui débarquait au pas de course pour savoir ce qu'il se passait et pour agir. (C'était une blague, à la base, mais qu'est-ce qu'elle a été productive en RP grâce à cela).

Ne lésinez pas sur les objectifs, mais faites un ordre de priorité de ceux que vous leur inventez et cherchez toujours comment les autres joueurs peuvent vous permettre de les accomplir. Utilisez les, ils seront le meilleur moyen de propulser votre personnage vers des contrées que vous n'auriez jamais imaginées. Le RP vous portera, mais il faut faire un premier pas.

C'est donc la fin de cet article, beaucoup trop long, mais qui, je l'espère, vous donnera des outils. N'hésitez pas à réagir en commentaires en cas de désaccord ou pour donner votre point de vue.

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